A la Une: Ted Cruz se retire des primaires, Donald Trump se frotte les mains

Le New York Times estime dans son éditorial du jour que la marche du parti républicain dans les profondeurs, dans l’obscurité, « a franchi un pas fatidique dans l’Indiana » hier. « C’est le parti de Donald Trump désormais », titre le quotidien. Même s’il est considéré comme un des politiciens les plus méprisés aux États-Unis, le sénateur texan Ted Cruz représentait une alternative, certes dangereuse, mais une alternative tout de même au milliardaire New-Yorkais, détaille l’éditorialiste. Mais l’annonce de son retrait laisse maintenant le champ libre à Donald Trump qui n’a désormais plus que pour adversaire, officiellement, John Kasich. « Je suis en train de regarder un parti qui a plus de 16 ans commettre un suicide », n’a pas hésité à dire Henry Olsen, un analyste politique d’un think tank, un laboratoire d’idées conservateur.

Celui qui était jusqu’à présent raillé par l’establishment du parti républicain va donc devenir son candidat à la Maison Blanche prévient le Washington Post. Le candidat le moins bien préparé, qui n’a sa carte du parti que depuis 2012 et qui a, par le passé, financé des campagnes de candidats démocrates, par exemple Hillary Clinton en 2008, sera le premier candidat républicain qui n’a jamais occupé un poste d’élu depuis le général Eisenhower, président de 1953 à 1961, nous explique ce matin le New York Times.

Ted Cruz perd à son propre jeu

« Depuis le début j’ai toujours dit que je resterai en course tant que le chemin de la victoire était visible, mais ce soir il semble que ce ne soit plus le cas », peut-on lire ce matin dans la revue en ligne Politico. C’est avec cette phrase que Ted Cruz a annoncé son retrait avec « le cœur lourd, mais avec un optimisme infini pour ce qui est du futur à long terme de notre nation ».

Ted Cruz a perdu sur son propre terrain, estime Politico. Celui qui souhaitait une campagne anti-establishment s’est fait devancer dans ce domaine par le vainqueur du soir, Donald Trump, qui a su profité de l’anxiété d’une majorité d’électeurs républicains pour les rallier à sa cause.

Son retrait est, selon la revue, une suite logique des revers subis ces dernières semaines, malgré des tentatives pour relancer sa campagne, notamment une alliance avec John Kasich qui n’a pas porté ses fruits ou encore le choix de Carly Fiorina comme colistière la semaine dernière.

Mardi matin, lors de l’ouverture des bureaux de vote Ted Cruz estimait que l’Indiana était la dernière chance pour éviter l’abîme. Pour la revue Politico désormais, si l’on s’en tient aux prophéties de Cruz, il n’y a plus que l’abîme qui attend son parti.

Les erreurs médicales, 3e cause de décès aux États-Unis après les maladies cardiovasculaires et le cancer

Ce qui représente tout de même deux-cent-cinquante-mille morts annuelles estime le British Medical Journa, cité par le Washington Post, même si le quotidien de la capitale prévient que le nombre exact se situerait plutôt entre deux-cent-dix-mille et quatre-cent-mille morts annuelles.

« Les gens meurent d’erreurs de diagnostic, de surdoses de médicaments, de soins fragmentés, de problèmes de communications et de complications évitables », estime Martin Makary, de la Johns Hopkins University of Medecine de Baltimore qui, avec un collègue, a réalisé cette étude.

Pour le Washington Post, ce problème n’est pas récent. En 1999, une étude avait déjà révélé une épidémie d’erreurs médicales, ce qui avait choqué l’opinion publique à l’époque, estime le journal. Pour le Washington Post, les résultats de cette dernière enquête démontrent à quel point rien n’a été fait pour remédier à ce problème depuis.

Des incendies de forêt obligent les autorités canadiennes à évacuer une ville entière

La population de Fort McMurray, une ville de près de quatre-vingt-mille habitants, située dans l’État de l’Alberta, a reçu l’ordre d’évacuer hier soir à cause de gigantesques incendies de forêt que les autorités ne parviennent plus à contrôler et qui détruisent tout sur leur passage, selon Le Devoir.

Une évacuation d’urgence, les habitants doivent laisser derrière eux leurs possessions, détaille le quotidien. Un retraité interrogé par le journal raconte ce départ dans la précipitation alors qu’il aperçoit déjà au loin d’énormes colonnes de fumée. « On se prépare comme on peut, on ramasse nos papiers officiels, des vêtements essentiels. On essaie de se préparer à tout ça. Le gros stress, c’est de ne pas savoir quand on va revenir, si la maison va être là, ce qu’on va faire si ce n’est pas le cas », confie-t-il.

« Le temps chaud et sec a transformé la forêt en véritable poudrière », nous explique Le Devoir. « Le degré de danger des incendies de forêt pour ces zones boisées est passé d’élevé à extrême. Et un autre risque guette cette région, conclut le quotidien puisque Fort McMurray est la capitale des sables bitumineux de l’État de l’Alberta.

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