Au total, 14 sites d'exploitation en eaux peu profondes dans le golfe du Mexique étaient proposés à la vente, et ce pour une valeur estimée à 17 milliards de dollars. Mais dans un contexte de chute du prix du brut, les lots n'étaient pas attractifs.
Et l'accord signé mardi 14 juillet entre l'Iran et les grandes puissances occidentales n'a pas arrangé les choses. Un accord qui, une fois les sanctions levées, fera entrer sur le marché 1,5 million de barils supplémentaires par jour. Cela devrait en effet freiner toute reprise potentielle des cours du brut d'ici 2016.
Sur les 25 entreprises retenues pour participer aux enchères, 9 seulement ont déposé des offres. Nombre de géants se sont abstenus, c'est le cas des Américains Exxonmobil et Chevron ou encore du Français Total. Au final, seuls deux lots ont trouvé preneurs avec le consortium dirigé par l'entreprise mexicaine Sierra Oil and Gas, associée à l'Américain Talos Energy et au Britannique Premier Oil.
Trois autres lots ont été convoités mais ils n'ont pu être attribués, les offres étaient insuffisantes au regard des critères établis par les autorités. Tous les invendus devraient donc faire l'objet de nouvelles enchères.
Et le gouvernement mexicain va maintenant préparer la vente de forages en eaux profondes. Des gisements potentiellement plus importants qui éveilleront certainement davantage l'appétit des pétroliers.