C’est en plein milieu de la dernière audience de son procès, alors qu’il allait être condamné à dix ans de prison, qu’Andreas Sepulveda a sorti une lettre. Dans cette lettre, le hacker présente ses excuses aux Colombiens pour avoir tenté de torpiller le processus de paix entamé en novembre 2012 et qui devrait, à terme, permettre de mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 50 ans.
Andreas Sepulveda a passé un accord avec le bureau du procureur pour lire cette lettre, en échange de quoi il s’engage à raconter tout ce qu’il sait. Un accord qui doit lui permettre de réduire sa peine.
Ce hacker, qui travaillait pour la formation politique de l’ancien président Alvaro Uribe, le Centre démocratique, doit détenir des informations compromettantes. C’est ce que pense la presse colombienne qui publie ce samedi le contenu de la missive lue publiquement. Selon les médias colombiens, Andreas Sepulveda pourrait permettre à la justice d’enquêter sur le parti d’Alvaro Uribe. Celui qui fut président entre 2002 et 2010 affirme que le hacker est victime de troubles mentaux, ce qu’a réfuté Andreas Sepulveda dans sa lettre.
Pendant ce temps, le processus de paix qui se déroule à La Havane suit son cours. Un nouveau cycle de négociations s’est ouvert ce vendredi, cette fois-ci sur le thème des réparations aux victimes.