A la Une : l’arrivée du secrétaire d’Etat américain à Bagdad

C'est en Une du Washington Post. John Kerry continue sa tournée régionale. Après avoir rencontré le nouveau président égyptien hier et s'être rendu à Amman, la capitale jordanienne, John Kerry est arrivé tôt ce matin en Irak. Selon le quotidien, outre des consultations sur la grave crise que traverse l'Irak ces dernières semaines, le secrétaire d'État doit rencontrer seul à seul le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. John Kerry compte lui rappeler ce que les États-Unis attendent de lui, à savoir : œuvrer pour la réconciliation des différentes communautés, à l'origine de ces violences.

Selon le New York Times, c'est même la principale raison de son voyage express à Bagdad. La Maison Blanche souhaite que Nouri al-Maliki forme une sorte de gouvernement d'unité qui regroupe les différentes communautés : chiites, sunnites et kurdes, d’après le quotidien. Si tel est le cas, alors les Américains procèderont à des frappes aériennes pour freiner et même repousser l'EIIL, l'Armée islamique en Irak et au Levant, croit savoir le New York Times. D'après les sources citées par le journal, la Maison Blanche ne veut en aucun cas être partie prenante de cette guerre communautaire, raison pour laquelle elle n'agira que si un gouvernement d’union est mis en place.

La sélection américaine jouait hier contre le Portugal (2-2), une rencontre qui a réveillé la presse nord-américaine

Si, au contraire des journaux sud-américains, la presse nord-américaine ne consacre, normalement, que peu de place à la Coupe du monde, ce matin, l'édition du Washington Post n'a en Une qu'une photo, celle du gardien de la sélection américaine, les mains sur la tête après l'égalisation du Portugal dans les arrêts de jeu.

Pour le Miami Herald, il n'y a aucun doute : « le Portugal a volé la victoire des États-Unis à quelques secondes du coup de sifflet final ». En cas de victoire, les États-Unis se seraient qualifiés directement pour les huitièmes de finale, mais avec ce nul « il va falloir jouer un match très compliqué face à l'Allemagne pour espérer continuer dans la compétition », détaille le journal de Floride.

Aujourd'hui quatre rencontres au programme, dont trois concernent des équipes sud-américaines avec le match très attendu Pays-Bas - Chili

Un match entre deux équipes déjà qualifiées pour les huitièmes de finale. Le vainqueur, s'il y en a un, prendra la première place du groupe B et évitera au tour suivant le premier du groupe A (très probablement le Brésil, selon les quotidiens chiliens et néerlandais). Et selon la presse chilienne, « la Roja prend très au sérieux cette rencontre contrairement aux Pays-Bas ». C'est en tout cas ce qu'affirme le sélectionneur Chilien Jorge Sampaoli dans les pages de La Tercera. « Nous allons jouer cette rencontre comme s'il s'agissait d'une finale », annonce-t-il. Et il compte aligner la meilleure équipe possible, dont fera partie le milieu de terrain, Arturo Vidal, qui est très confiant : « si on joue comme contre l'Espagne, on peut arriver en finale », estime-t-il. Une rencontre prévue à 17h, temps universel.

La rencontre la plus attendue de la journée, c’est celle du Brésil face au Cameroun

Tous les yeux seront rivés sur cette rencontre. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de se qualifier pour les huitièmes de finale. « Le favori est sous pression », titre le journal O Globo. Certes, les Brésiliens peuvent se contenter d’un match nul pour passer le cap du premier tour du Mondial, mais l’équipe a été « très critiquée pour ses modestes performances contre la Croatie et le Mexique », rappelle le journal.

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari est quant à lui furieux d’après O Estadao, mais pour une autre raison : son homologue néerlandais accuse la FIFA de favoriser l’équipe du Brésil. Quiconque pense ça est « stupide ou de mauvaise foi », estime Luiz Felipe Scolari, cité par O Estadao. Les supporteurs eux, en tout cas, sont « convaincus que la Seleção va remporter le match », peut-on lire dans le Correio Braziliense. Selon le journal de Brasilia, où se tiendra la rencontre, les supporters brésiliens seront présents en nombre. Sur les 69 000 spectateurs attendus au stade Mané Garrincha, 90% porteront les couleurs du Brésil, écrit O Correio Braziliense.

Dernière rencontre au programme pour les Sud-Américains et pas des moindres : Mexique - Croatie

Et un match nul ou une victoire serait synonyme de qualification pour El tri, la sélection mexicaine. Après la très belle performance du Mexique contre le Brésil la semaine dernière, la presse mexicaine attend le même engagement ce soir, selon El Excelsior.

Pour le sélectionneur croate, Niko Kovac, la pression est sur le Mexique. « Ils ont les jambes qui tremblent », estime-t-il dans des propos repris par El Universal. Mais El Excelsior reste confiant et se focalise plus sur les éventuels cartons jaunes durant ce match qui « impliqueraient des suspensions pour les huitièmes de finale ».

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