A la Une: la coalition de l’opposition a décidé de quitter le dialogue de paix au Venezuela

 

Depuis le 10 avril, un dialogue de paix est ouvert entre le gouvernement et l'opposition pour trouver une issue à la crise politique, sociale et économique qui touche le pays. Et hier, la coalition de l'opposition a annoncé qu'elle se retirait des discussions. C'est Ramon Guillermo Aveledo, le secrétaire général de cette coalition de l'opposition, la MUD, la Mesa de la Unidad, qui l'a annoncé hier d'après Tal Cual. Selon lui, comme le gouvernement ne semble pas prêt à prendre en compte les réclamations de l'opposition, cela ne sert à rien de continuer. Pour Ramon Guillermo Aveledo, ce dialogue de paix est en « crise ».

Le fait d'avoir installé Diosdado Cabello, le président de l'Assemblée nationale, à la tête de ce dialogue n'augurait, selon lui, rien de bon. À en croire Tal Cual, l'absence des étudiants, pourtant à l'origine du mouvement, dans ces négociations ou encore l'impossibilité de mener des enquêtes et le manque d'ouverture des autorités seraient à l'origine du retrait de l'opposition. Le gouvernement n’a pas tardé à réagir.Nicolas Maduro, comme son prédécesseur, animait hier son programme « En contacto con Maduro » (« En contact avec Maduro »). Selon le chef de l'État, cette décision de la MUD prouve qu'il y a des pressions pour que ce dialogue échoue, bien qu'il qualifie de « réussite » les trois réunions qui se sont tenues jusqu'à présent selon El Universal. Pour Nicolas Maduro, le fait que ce dialogue de paix ait reçu le soutien du Vatican et des Nations Unies prouve le bien-fondé de cette initiative.

Désomais, selon El Nacional, la MUD compte exposer ses demandes auprès de l'UNASUR, l'Union des nations sud-américaines, qui était également présente lors ces discussions. L'opposition compte s'appuyer sur cette organisation pour que le gouvernement prenne en compte ses demandes. Mais Ramon Guillermo Aveledo, le secrétaire général de la coalition de l'opposition, avoue qu'il n'est guère optimiste.

Au Mexique, le gouvernement fédéral a annoncé hier une nouvelle politique de sécurité pour l’État de Tamaulipas

Après la mort de ce chef du Cartel des Zetas, des habitants étaient descendus dans les rues le week-end dernier pour réclamer plus de moyens afin de mettre un terme à l'escalade de la violence dans cet État. Et cet appel semble avoir été entendu puisque selon La Jornada, Osorio Chong, le secrétaire de la présidence (c'est-à-dire plus ou moins le ministre de l'Intérieur) a annoncé hier la mise en place d'une nouvelle stratégie pour cette région.

Le gouvernement fédéral prend désormais en charge la sécurité à Tamaulipas par le biais de l'armée, la marine et la police fédérale. Bien qu'il n'ait pas précisé le nombre d'hommes qui seront déployés, il a insisté sur le fait que c'est bien lui qui serait en charge de cette nouvelle stratégie. Une politique qui va être appliquée tout de suite, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, dans les principales localités de l'État.

Au Texas, une exécution programmée hier a été reportée sine die.

Après l'exécution qui a tourné au drame il y a deux semaines dans l'État de l'Oklahoma, le débat sur la peine de mort aux États-Unis a été relancé. Dans ce cas précis, c'est une cour d'appel qui a suspendu l'exécution de Robert James Campbell, le temps que la justice puisse se prononcer sur un éventuel handicap mental nous apprend le Dallas Morning News.
D'ailleurs cette cour d'appel a fustigé l'État du Texas qui n'a, selon elle, « jamais révélé qu'il avait en sa possession les résultats de trois tests d'intelligence démontrant que Campbell était intellectuellement déficient ».

En Haïti, c’est aujourd'hui que Michel Martelly fête ses trois ans de présidence.

Et pour marquer cet anniversaire la présidence n'a prévu aucune « activité grandiose » selon Le Nouvelliste. Le quotidien qui relativise les propos de la présidence puisque selon lui « les abonnés des compagnies téléphoniques reçoivent l'appel robot du chef de l'État les invitant à se rassembler au Champ de Mars à midi pour célébrer cette journée historique ».

Selon le journal, un stand a été érigé sur ce Champ de Mars, des banderoles y ont également été déployées sur lesquelles on peut lire « trois ans de progrès et de développement ». Bref, si d'un côté on s'apprête à fêter ces trois années de réussite, du côté de l'opposition c'est une manifestation qui a été convoquée aujourd'hui pour dénoncer « les dérives de l'équipe au pouvoir ».

 

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