Avec notre correspondant régional, Patrice Gouy
Alors que les sondages le donnaient en seconde position, Juan Carlos Varela est parvenu à battre Domingo Arias, le dauphin du président Ricardo Martinelli. Isabel de Saint Malo, ancienne fonctionnaire internationale de l’ONU, chargée des programmes sociaux, a été élue vice-présidente.
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Juan Carlos Varela, 51 ans, toujours tiré à quatre épingles, a été vice-président du Panama et ministre des Affaires étrangères. Marié à une journaliste, père de 3 enfants, il a basé sa campagne électorale sur les problèmes sociaux et sur la lutte contre la corruption. Un thème qui l’a violemment opposé au président Martinelli. Chef du PPA, le Parti panaméen, il appartient à une longue lignée d’hommes politiques associés à la signature du traité Torrijos-Carter qui a rendu la souveraineté du canal aux Panaméens le 1er janvier 2000. Juan Carlos Varela se considère comme un démocrate progressiste. Il a promis de restaurer le pouvoir d’achat des Panaméens, d’améliorer la sécurité, l’accès à la justice, de mieux protéger l’environnement et de faire de Panama la capitale internationale des Amériques.