Avec notre correspondant à Caracas, Simon Pellet-Recht
Le président Nicolas Maduro en parlait depuis deux mois, le dialogue n’a finalement pas donné les résultats attendus. Réunis mardi 8 avril à huit clos sous l’égide de l’Unasur, le gouvernement vénézuélien et l’opposition ne sont tombés d’accord que sur les dates des prochaines réunions.
Chaque camp a présenté ses positions mais le débat n’a pas eu lieu. L’opposition a finalement choisi de maintenir la pression. La Mesa de la Unidad democratica, la coalition des partis d’opposition à travers son secrétaire général Ramon Aveledo n’a évoqué qu’une « réunion exploratoire » tandis que le leader de l’opposition Henrique Capriles a de nouveau fustigé l’inflation et l’insécurité au Venezuela.
Henrique Capriles, qui ne s’est même pas rendu à la réunion, a demandé sur Twitter à ses troupes de continuer la protestation. Sans surprise l’opposante radicale Maria Corina Machado a aussi déclaré ne pas vouloir accepter un dialogue qui « servirait à établir une dictature ». Une nouvelle réunion est attendue ce mercredi ou jeudi pour commencer réellement le dialogue.
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