Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Rob Ford, le maire de Toronto, a beau faire l’objet d’intenses pressions populaires et politiques pour tirer sa révérence, il continue à s’accrocher au pouvoir et parle même de briguer un second mandat l’an prochain.
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Pressé de questions depuis des jours par les journalistes à propos d’un enregistrement vidéo en possession de la police où on le verrait fumer de la cocaïne, il a finalement reconnu : « Oui, j’ai fumé du crack. Mais est-ce toujours le cas ? Non ! Suis-je dépendant ? Non ! »
Rob Ford, que de nombreux témoins ont vu saoul à des événements publics, explique qu’il a sans doute consommé cette drogue alors qu’il était en état d’ébriété, il y a environ un an. Un enregistrement vidéo, visionné par des journalistes avant de disparaître, révélait dès ce printemps que le maire de Toronto fumait du crack en compagnie d’individus liés au trafic de drogues.
Il y a quelques jours, la police a fourni de nombreux clichés et enregistrements où l’on voit Rob Ford rencontrer secrètement un de ses amis, accusé depuis de trafic de marijuana. Pourtant, rien dans la législation de la province de l’Ontario ne permet de destituer un maire qui commet de telles actions.