Un sujet que l'on retrouve dans toute la presse américaine. Par exemple, le Washington Post revient sur la rencontre entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Javad Zarif. Une rencontre certes courte, comme le précise le quotidien, mais qui a l'immense mérite d'être la première du genre depuis plus de trente ans.
Les deux hommes ont discuté de manière informelle pendant une demi-heure. Une rencontre centrée sur la question du nucléaire iranien. Selon le Washington Post, les deux hommes ont convenu d'une reprise des négociations sur ce thème le 15 octobre à Genève.
La presse américaine revient également sur la semaine du président iranien à New York
Une visite en tout point différente de celle de son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad lors des précédentes assemblées générales de l'ONU. Le New York Times en fait sa Une : « Rohani, direct et charmeur, vend l'image d'un Iran modéré ». Le quotidien revient donc sur le périple du président iranien à New York. Le premier chef d'Etat iranien à ne pas avoir critiqué Israël dans son discours à la tribune de l'ONU, mais également le premier à avoir condamné la Shoah.
Le quotidien rappelle tout de même qu'il a appelé Israël à ratifier le traité de non-prolifération nucléaire. Un appel d'ailleurs rejeté par les autorités israéliennes. Le New York Times détaille les intentions de cet Iran qui semble modéré. Le président Rohani a expliqué que son pays avait le droit d'enrichir de l'uranium à des fins civiles. C'est la réponse qu'il a donnée à un diplomate lors d'un dîner mardi dernier en marge de l'Assemblée générale.
Un message à prendre avec des pincettes, selon le ministre israélien chargé des Affaires stratégiques, Yuval Steinitz. « Rohani est venu ici pour tromper le monde et malheureusement, beaucoup de gens étaient prêts à être trompés », a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU.
Le Sénat américain doit voter aujourd’hui son budget pour éviter une fermeture partielle des agences fédérales
Il y a urgence, car si ce vote ne débloque pas les crédits nécessaires, quelque 800 000 fonctionnaires fédéraux jugés non indispensables pourraient se retrouver en congés sans solde à partir de mardi prochain, estime le Washington Post.
Mais le problème, c'est que l'aile la plus conservatrice du Parti républicain souhaite mettre entre parenthèses certains points de cet accord sur le budget sous peine de bloquer l'intégralité de la loi.
Et même le FMI, le Fonds monétaire international, s'en mêle, selon le quotidien. Une résolution « rapide » des blocages budgétaires aux Etats-Unis, notamment sur le plafond de la dette, est « importante » pour la reprise de l'économie mondiale, a indiqué hier Gerry Rice, le porte-parole du FMI.
Si un accord au Congrès n'est pas trouvé d'ici à la mi-octobre pour relever le plafond légal de la dette publique américaine, cela pourrait provoquer un défaut de paiement du pays, estime le New York Times.
Au Brésil, une manifestation est prévue aujourd'hui à Brasilia devant l'ambassade de Russie
C'est dans les pages du Correio Braziliense. Une manifestation a été convoquée en soutien aux membres de l'ONG Greenpeace, arrêtés cette semaine et condamnés hier en Russie.
La justice russe a ordonné l'incarcération pour deux mois de 22 membres de l'ONG, arrêtés après une opération contre une plate-forme de Gazprom dans l'Arctique, dont deux Argentins et une Brésilienne. Une manifestation pour réclamer la libération de ces activistes a donc été convoquée devant l'ambassade russe à Brasilia.
Toujours au Brésil, l'élection présidentielle se présente bien pour l'actuelle présidente
Un dernier sondage publié ce vendredi place Dilma Rousseff largement en tête dans les intentions de vote pour l'élection présidentielle de 2014. C'est également dans les pages du Correio Braziliense. Dilma Rousseff, qui avait perdu beaucoup de points dans les sondages après les manifestations massives au Brésil au début de l'été, semble avoir retrouvé son aura auprès de ses compatriotes. Selon le quotidien, elle dépasse de vingt-deux points sa principale rivale dans la course électorale, l'ex-sénatrice Marina Silva.
Direction le Venezuela où le président Nicolas Maduro a annoncé jeudi son soutien au président syrien Bachar el-Assad
El Universal, mais également El Nacional, deux grands quotidiens nationaux, détaillent les déclarations de Nicolas Maduro. Ce dernier, selon El Nacional, aurait eu une conversation téléphonique avec le président syrien hier. Un échange durant lequel Nicolas Maduro aurait apporté son soutien au régime de Damas contre des « armées de terroristes soutenues par les Etats-Unis et l'Occident qui cherchent à diviser la Syrie, renverser Bachar el-Assad et mettre ce pays sous le joug de l'impérialisme américain ».
Dans les pages d'El Universal, on apprend qu'une délégation officielle syrienne se rendra prochainement en Amérique du Sud, une délégation qui « amènera la vérité », selon Nicolas Maduro. Décidément, le président vénézuélien reste un cas à part, puisque même l'Iran, allié du Venezuela, semble prêt désormais à œuvrer pour trouver une issue à ce conflit.
La polémique concernant la nationalité de Nicolas Maduro continue de faire couler beaucoup d'encre au Venezuela
Henrique Capriles, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, ainsi que le député Walter Marquez ont divulgué hier des documents qui prouveraient que la mère de l'actuel président était en fait colombienne, selon El Universal.
Du coup, l'élection de Nicolas Maduro devrait être annulée puisque selon la Constitution vénézuélienne, il ne peut briguer le fauteuil présidentiel s'il bénéficie de la double-nationalité. Nicolas Maduro serait donc né en Colombie et aurait passé une partie de son enfance à Bogota, selon des témoins auxquels aurait eu accès le député Walter Marquez. Des affirmations qui n'ont entraîné pour l'instant aucune réaction du côté de la présidence.