Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy
Neuf mois après son arrivée au pouvoir, Enrique Pena Nieto a rendu des comptes dans une situation complexe, avec des chiffres de croissance économiques rachitiques et un panorama plutôt sombre pour les 50 millions de Mexicains les plus pauvres.
Il estime néanmoins que grâce au consensus et au dialogue, il est parvenu à construire un pacte national avec les deux principaux partis d’opposition pour élaborer un programme de réformes destiné à transformer radicalement le pays.
Trois réformes ont déjà été présentées aux députés et sénateurs : si celles des télécommunications et des finances ont été approuvées sans problèmes, celle de l’éducation nationale rencontre une forte opposition des professeurs qui manifestent dans les rues de la capitale depuis plusieurs semaines.
La prochaine réforme annoncée est celle de l’énergie et de la modernisation de Pemex, les Pétroles mexicains. Elle risque, elle aussi, de soulever une large contestation.
Enrique Peña Nieto estime avoir amélioré l’image du Mexique à l’extérieur. S’il n’est pas encore parvenu à convaincre les Mexicains de l’efficacité de son gouvernement, une majorité lui laisse encore le bénéfice du doute.