Dans un premier temps, c'est un responsable de l'aéroport de Moscou qui a annoncé aux agences de presse russes qu'Edward Snowden avait finalement obtenu ses papiers afin de quitter le terminal.
L'agence Interfax assurait même que l'ancien consultant était sur le point de sortir de la zone internationale où il est bloqué depuis un mois et un jour. On a donc cru qu'une solution avait finalement été trouvée par les autorités russes.
Mais nouveau rebondissement quelques heures plus tard. Dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24, son avocat, Anatoli Koutcherena, affirme le contraire. Selon le conseiller du jeune Américain, Edward Snowden n'a toujours pas reçu de laissez-passer. Il n'a donc pas pour le moment d'autres destinations que la Russie, précise l'avocat :
« Actuellement, sa requête est examinée par le service fédéral des migrations russes. Ce service des migrations a le droit d’examiner sa demande durant trois mois. Pendant le temps où il étudie sa demande, il doit lui remettre un document stipulant que sa demande a bien été enregistrée et qu’elle est en cours d’examen. Dans la pratique, ce document peut être délivré n’importe quand. Mais pour le moment, il n’a pas encore reçu ce document. Cela nécessite un certain temps. Tout cela l’inquiète beaucoup, c’est indéniable. »
L'informaticien, responsable des fuites sur le programme de cyber-espionnage des Etats-Unis, avait annoncé son intension de se rendre dans l'un des trois pays d'Amérique latine qui a accepté sa demande d'asile. Mais il doit pour ce faire quitter l'aéroport moscovite, ce qui lui est impossible sans l'accord officiel des services de l'immigration russe.