Cet accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne doit favoriser la constitution d'un marché ouvert de plus de 800 millions de consommateurs. C'est important sur le plan économique, mais l'ouverture de négociations, très techniques, menées par les Etats-Unis et la Commission européenne au nom des Vingt-Huit n'aurait pas été aussi médiatisée sans l'affaire des écoutes américaines.
Il va y avoir du sport
Pour apaiser l'indignation des Européens, il a été décidé que des discussions s'établiraient en parallèle sur les activités de surveillance des agences américaines. La France ayant obtenu que les produits culturels échappent à la discussion, au moins temporairement, les négociateurs vont s'atteler à la réduction des tarifs douaniers, qui sont encore élevés dans certains secteurs.
Mais il sera surtout question des normes et barrières réglementaires à l'exportation qui diffèrent de part et d'autre de l'Atlantique, avec notamment le sujet brûlant des OGM et du principe de précaution. Enfin, l'accès des Européens aux marchés publics sur le territoire des Etats-Unis promet, là aussi, de belles empoignades.