Il s'agit de trois nouvelles lettres. C'est le porte-parole des services secrets en charge de la sécurité du président qui l'a annoncé jeudi après l'interception d'un courrier suspect adressé à Barack Obama.
Un pli semblable, selon ses termes, à ceux adressés en fin de semaine dernière au maire de New York et à un lobby anti-armes. Le milliardaire Michael Bloomberg, maire de New York, a largement pris position en faveur d'un durcissement de la législation sur les armes à feu.
D'après les premiers résultats d'analyse, le courrier qu'il a reçu contiendrait des traces de ricine, le poison végétal le plus violent au monde.
Des menaces figuraient également dans la lettre qui évoque le droit constitutionnel de porter une arme.
« Pourquoi l'ont-ils fait ? Je ne sais pas. La lettre faisait clairement référence à nos efforts contre les armes à feu. Il y a 12 000 personnes qui vont être tuées cette année par des armes à feu et 19 000 qui vont se suicider avec ces armes à feu, et nous n'allons pas arrêter nos efforts. Je sais que je parle au nom des milliers de maires qui font partie de cette coalition anti-armes », a déclaré Michael Bloomberg
Les services secrets, en charge de la protection du président, estiment que la lettre envoyée à Barack Obama est semblable. Elle a été postée au même endroit le 20 mai dernier, à Shreveport en Louisiane. Elle doit désormais être analysée pour confirmer la présence du poison.