La campagne électorale vénézuélienne touche à sa fin. A chaque élection, le même rituel. 150 000 militaires quadrillent le Venezuela, plus spécifiquement la frontière avec la Colombie et les grandes villes. L’armée garantit le bon déroulement du scrutin et assure la sécurité du pays durant ce week-end électoral.
A ce déploiement s’ajoutent plusieurs mesures. Comme l’interdiction de porter des armes à feu, ou celle d’acheter de l’alcool. Tout cela pour que le vote se déroule le plus sereinement possible. Et il y a beaucoup à faire.
Maduro accuse l'opposition de préparer un attentat
Nicolas Maduro, le dauphin désigné de Hugo Chavez, décédé le 5 mars dernier, accuse l’opposition de préparer un attentat contre lui. Il prétend que des paramilitaires venus du Salvador sont entrés au Venezuela et qu’ils cherchent à l’assassiner dans les jours qui viennent.
Malgré ces menaces, l’actuel président par intérim termine sa campagne ce jeudi en apothéose, avec un meeting géant dans le centre de Caracas.
Son challenger, le candidat de centre droit Henrique Capriles, a lui choisi la ville de Barquisimeto à l’ouest du pays, pour prononcer son ultime discours avant le vote de dimanche. Nicolas Maduro est donné gagnant dans la plupart des sondages.