Mardi 2 avril 2013 était le premier jour de la campagne officielle. Le candidat et président socialiste Nicolas Maduro en a profité pour se rendre à Sabaneta, la ville natale de l’ancien président Hugo Chavez. Une foule vêtue de t-shirt rouge a acclamé celui qui se veut l’héritier du « Comandante ». Le Correo del Orinoco, un journal chaviste propose à ses lecteurs un reportage photo sur ce déplacement de Nicolas Maduro, Maduro qui a d’ailleurs lui-même conduit son bus de campagne, retournant ainsi pour quelques heures à son ancien métier : chauffeur d’autobus.
Selon le site d’information Infolatam, Maduro joue à fond la carte de l’héritage chaviste qu’il compte assumer. Le Correo del Orinoco qualifie le vice-président de « fils spirituel » de Chavez. Et comme s’il voulait en fournir une preuve supplémentaire, Maduro s’est rendu hier à la maison natale de l’ancien président. A la fin de la visite, il a déclaré qu’Hugo Chavez lui était apparu sous la forme d’un petit oiseau pour le bénir en ce début de campagne.
Et côté opposition, on craint la victoire de Nicolas Maduro. Des craintes formulées par le journal d’opposition Tal Cual. « L’avenir de ce pays s’annonce sombre », écrit le directeur du quotidien. L’économie est défaillante, l’administration inefficace et le président Maduro ne semble pas être en mesure de redresser le pays. « Il n’inspire aucune confiance. Malgré tout le respect qu’on lui doit, continue Tal Cual, c’est un chef d’Etat qui ressemble plutôt à un sorbet de manioc ».
Obama fait pression sur le Congrès pour le contrôle des armes
Le président Barack Obama se rend dans le Colorado avec l’objectif de plaider pour une réglementation plus stricte des armes à feu. Le choix du Colorado n’est pas anodin. Dans cet Etat qui a connu les fusillades d’Aurora et de Colombine, le Parlement local vient d’adopter des mesures renforçant le contrôle des armes. « Barack Obama sait que le temps presse, écrit le Huffington Post. Les négociations au Congrès dans le but de présenter une nouvelle législation fédérale sur les armes s’enlisent ». Selon le Washington Post, c’est le résultat des actions de lobbying entreprises par la NRA, l’organisation la plus puissante des défenseurs d’armes à feu. « N’oublions jamais, écrit le journal,la NRA possède une puissance de feu redoutable. Et elle est en train de gagner cette bataille sur la législation des armes ».
Une chose est sûre, d’après le Washington Post : il n’y aura pas de contrôle d’identité renforcé pour les acheteurs d’armes, la vente des fusils d’assaut ne sera pas réglementée davantage. Et la NRA a apparemment réussi à faire sauter une autre mesure qui était en discussion : faire du trafic d’armes un crime au niveau fédéral.
La nouvelle loi brésilienne sur les droits des domestiques
Au Brésil, une nouvelle législation de travail est entrée en vigueur, les domestiques ont désormais les mêmes droits que tous les autres travailleurs. C’est une loi qui fait couler beaucoup d’encre dans la presse. Le Folha de Sao Paulopublie un guide de plusieurs pages pour expliquer à ses lecteurs ce que la législation va changer et les lecteurs de la Folha sont pour la plupart des gens issus de la classe moyenne, la classe qui est la plus affectée par cette loi.
Désormais les employeurs doivent déclarer des heures supplémentaires, respecter la semaine de 44 heures, payer la garde des enfants de l’employée, etc. Selon le journal brésilien, l’application de la législation est un peu difficile, certaines mesures sont déjà entrées en vigueur, d’autres prendront effet plus tard. Un internaute qui s’exprime sur le site du quotidien est exaspéré : « Je ne sais comment faire, écrit-il, notre bonne est analphabète, comment je fais pour lui expliquer tout ca ! »
Des œuvres d’art haïtiens exposées à l’hôtel
Pour voir des œuvres d’art locales, il faut se rendre à l’hôtel Best Western. « Il nous manque un vrai musée de la peinture haïtienne », écrit le Nouvelliste. Mais une adresse va désormais combler une partie de ce vide dans un écrin chic : l’hôtel Best Western de Pétion-Ville. Tout a été pensé et conçu par la désigner Pascale Théard, « papesse du mixage de l'artisanat et du luxe en Haïti », selon le Nouvelliste. Le journal apprécie le résultat : « Rarement un hôtel aura réussi un tel alliage de bon goût et de modernité. »