Le corps d’un enfant de treize ans vient d’être retrouvé criblé de balles aux côtés de cinq autres cadavres qui portaient tous des marques de torture.
Ce gamin avait été arrêté le 3 février dernier lors d'une opération de police contre une cellule du cartel des Zetas. Il avait avoué à la police qu’on le surnommait « el Niño Sicario », « l’enfant tueur », et qu’il était responsable de l'exécution d'au moins dix personnes. Le juge d’instruction avait refusé de l'arrêter car il n'avait pas les quatorze ans requis pour être mis en maison de correction. Après une admonestation comme le veut la loi, il avait été confié à sa mère qui ne s’en est jamais occupée.
L’enfant est donc retourné à sa vie vagabonde et criminelle. Les Zetas recrutent des enfants et les intègrent dans leurs bandes de tueurs car ils passent inaperçus et les adultes n’en ont pas peur, ce qui leur permet de tuer très facilement. Cette affaire sordide met une nouvelle fois sur la table le débat de l’âge pénal minimum et de l’attitude de la justice vis-à-vis de ces enfants perdus qui sont parfois extrêmement dangereux.