Nicolas Maduro ne tergiverse plus. « Oui, le président se bat pour sa vie, oui, le combat est dur. Le président a d'ailleurs négligé sa santé pour le bien de son peuple », a déclaré Nicolas Maduro à la chaîne de télévision nationale.
« Notre commandant est malade parce qu'il s'est consacré toute sa vie à ceux qui n'ont rien, ceux qui n'ont jamais rien eu, c'est ça la vraie raison. Et il est en train de lutter là où il est, pour sa santé, pour la vie, et nous, nous l'accompagnons », a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, lors d'une session spéciale à l'Assemblée nationale, Nicolas Maduro a joué sur la corde sensible des Vénézuéliens. « Qu'est-ce qui pourrait caractériser la vie politique sous le commandant Chavez ? » a-t-il demandé. Et de répondre : « Le commandant Chavez a été le plus grand démocrate de la vie politique, c'est celui qui a réintégré les millions de déplacés, d'opprimés, de persécutés, d'exclus, à la vie sociale, culturelle, politique, économique de notre pays ».
Le vice-président Nicolas Maduro, contesté par l'opposition, tente de se placer pour être son successeur. Selon lui, pour le moment, Chavez, qui a subi une trachéotomie et ne peut plus parler, continue d'assumer ses fonctions et communique par écrit avec ses collaborateurs.
Lors d'une réunion de l'ALBA, l'Alliance bolivarienne pour les peuples des Amériques, Nicolas Maduro a souligné que cette phase de rétablissement du président Hugo Chavez représentait l'étape la plus difficile. L'ancienne juge Blanca Rosa Marmol de Leon a demandé à la Cour suprême de désigner un conseil de médecins pour certifier que le président est en mesure de gouverner, et de procéder à la prestation de serment d’Hugo Chavez.