Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Le nouveau chef de la diplomatie américaine se refuse à donner un calendrier. Mais John Kerry est persuadé que le départ de Bachar el-Assad est « inévitable ».
Le problème, reconnaît le secrétaire d’Etat américain, c’est que le président syrien ne voit pas les choses de la même manière : « Il nous faut régler la question du calcul qu’il fait actuellement. Et quand nous finaliserons les détails de mon voyage dans la région, l’un de mes objectifs est de voir comment nous pouvons influer sur ce calcul »
Washington continue de privilégier la solution diplomatique. Avec l’aide de la Russie, espère John Kerry : « Nous voulons éviter, si possible, et j’insiste, si possible, que l’Etat implose. Parce que ce serait dangereux pour tout le monde. Cela ouvrirait la voie aux pires issues possibles. Donc nous devons garder à l’esprit qu’une solution négociée est possible ».
Le chef de la diplomatie américaine devrait se rendre dans la région d’ici la fin du mois.