Ce lundi matin sur Twitter, le président colombien Juan Manuel Santos a qualifié de « positives » les premières discussions entre les FARC et l'Etat colombien. Des négociations de paix qui ont continué la semaine dernière à Cuba et qui doivent reprendre ce mercredi à La Havane.
Le Président a également fixé un objectif, samedi dernier : un accord doit être trouvé au plus tard en novembre 2013. Cet ultimatum est, en quelque sorte, une réponse à une interview de Sandra Ramirez, membre de l'équipe de négociateurs des FARC, publiée quelques heures plus tôt.
La négociatrice y évoquait la volonté de procéder à des échanges de prisonniers, c'est-à-dire une tentative d'introduire de nouvelles conditions aux négociations déjà engagées. L'initiative a été balayée d'un revers de main par le président, qui ne souhaite pas être manipulé dans ces négociations.
D'ailleurs, le bombardement qui a coûté la vie à vingt combattants dans la nuit de samedi à dimanche est une preuve supplémentaire que l'Etat ne fera pas de concessions. Mais le tweet du président colombien est en tout cas rassurant pour les deux parties, à deux jours de la reprise des négociations.
Le processus « avance comme prévu », selon le chef de la délégation gouvernementale, l'ancien président Humberto de la Calle. Quant à Ivan Marquez, numéro deux des FARC, il affiche une « foi immense », selon ses propres termes.