Il n'y a aucun problème avec les FARC, assure le gouvernement colombien. Après l'annonce du report des négociations, Bogota veut couper court aux rumeurs selon lesquels les deux parties auront du mal à démarrer leurs pourparlers. Pour l'instant, les délégations déjà réunies sur place sont en train de régler les « derniers détails techniques » comme elles disent.
Le plus important de ces détails, c'est la participation de la société civile. Elle n’était pas prévue mais plusieurs organisations, dont l'association des victimes du conflit demande une place à la table des négociations. Côté rebelle, c'est la deuxième guérilla, l'armée de libération nationale, ELN, qui se dit prête à dialoguer avec les autorités colombiennes.
Invitée à se joindre aux pourparlers, l'ELN avait jusqu'à aujourd'hui laissé planer le doute sur ses intentions. La réponse du gouvernement de Bogota, est prudente. « Avant d'entamer un rapprochement, il faut respecter la discrétion », a fait savoir le président Juan Manuel Santos.