De notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Chaque année, la journée de soldes du « Vendredi noir » apporte son lot de scènes d’hystérie collective et de bousculades. Dans les grands magasins de la « Grosse Pomme », comme Macy’s, il fallait patienter plusieurs heures durant pour trouver les bonnes affaires.
« Oui, ça vaut le coup. J’ai trouvé plein de choses : des chaussures, des vêtements pour les enfants, pour mon mari et pour mon frère. Pour 300 ou 400 dollars, mon chariot est complètement plein », se réjouit cette mère de famille.
Certains en sont à leur deuxième passage. Elaine est déjà venu une première fois la veille pour profiter de l’ouverture du magasin dès minuit : « Ma fille et moi faisons ça tous les ans. On met la dinde au four. Mon mari surveille la cuisson et on vient faire du shopping. »
Cette frénésie d’achats est essentielle à l’économie américaine. Beaucoup de commerces réalisent un tiers de leur chiffre d’affaires dans les quelques semaines entre Thanksgiving et Noël.
Mais la concurrence d’internet est de plus en plus rude. Le commerce en ligne devrait faire un bond de 15% cette année, contre 4% seulement pour le commerce traditionnel.