C'est dans la région côtière de San Marcos, située à environ 250 km à l’ouest de la capitale, qu'on a dénombré la plupart des victimes. Le séisme a coupé des routes, des véhicules ont été détruits, des murs se sont effondrés et les télécommunications ont été interrompues.
Le gouvernement guatémaltèque a envoyé de l'aide aux régions sinistrées. Le président Otto Perez a déclaré : « Je vous informe que le gouvernement a décrété un deuil de trois jours sur tout le territoire national pour la tragédie que nous sommes en train de vivre. Nous avons également décidé de déclarer les zones touchées par le séisme zones de catastrophe naturelle. »
Le chef de l’Etat a affirmé également que ce tremblement de terre est le plus important depuis celui de 1976, qui avait fait 23 000 morts et laissé sans abri plus d'un million de personnes.
Cette fois-ci encore, c'est la majorité indigène du pays qui a eu le plus à souffrir. Les victimes sont mortes, dans la plupart des cas, dans l'effondrement de leurs maisons faites d'argile et de paille. Dans les départements touchés par le séisme se concentrent 70% de la population pauvre du Guatemala.