Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Si Sandy risque d’être si dangereux, c’est que s' il a perdu de sa force actuellement, il va la retrouver dans les prochains jours lorsqu’il rencontrera des fronts froids descendants qui le feront bifurquer vers l’Ouest et les côtes américaines. Soixante-quatre millions d’Américains vivant dans une dizaine d’Etats du nord-est risquent d’être affectés.
Plusieurs gouverneurs dont ceux de New York, de Virginie et du Maryland ont déjà déclaré l’etat d’urgence, de même que le maire de Washington. Pluies torrentielles, vents violents, inondations, chutes de neige dans les montagnes sont à craindre. Une bonne partie de la région risque d’être sans électricité pour un moment. La vente des piles et des générateurs a augmenté.
Ceux qui vivent en bordure de l’Atlantique clouent des plaques de contreplaqué sur leurs fenêtres et remplissent des sacs de sable destinés à stopper les eaux qui pourraient monter de 1,5 à 3 mètres.
Sandy a déjà des effets sur la campagne électorale. Mitt Romney et Joe Biden ont dû annuler des meetings prévus pour le week-end, et en certains endroits, le vote par anticipation, pourrait être suspendu. Ce qui dessert Barack Obama, qui recueille en général plus de votes anticipés que Mitt Romney.