Jamais une décision de l'Union cycliste internationale n'aura été aussi attendue. Pour statuer, l'UCI a lu le rapport très complet de l'USADA, l'Agence antidopage américaine.
Cette dernière a rendu un véritable dossier à charge. Plusieurs pages pour décrire le système Armstrong, basé sur l'injections d'EPO, des transfusions sanguines et la prise de pilules de testostérone.
L'Union cycliste internationale est également pointée du doigt dans ce rapport. Deux solutions se présentent pour l'UCI : soit elle suit le rapport de l'USADA. Armstrong serait alors effacé de tous les palmarès du cyclisme depuis le 1er août 1998, et suspendu à vie. Ou bien elle lui offre un sursis en faisant appel au Tribunal arbitral du sport (TAS) pour entendre la version des faits de l'accusé.
Le cycliste américain qui a passé une semaine difficile en voyant un à un ses sponsors l'abandonner, attendra sagement le verdict dans sa ville natale d'Austin au Texas. Il devrait tomber dans la matinée. Pas sûr que le réveil soit agréable.