Avec notre correspondnat à New York, Karim Lebhour
Nicolas Sarkozy n’était pas sorti de son silence depuis sa défaite à l’élection présidentielle. Cette première intervention s’est déroulée à huis clos, devant 500 participants invités par une banque d’investissement brésilienne.
« Il s’est bien débrouillé en anglais. Il a fait des blagues. Ca s’est bien passé dans la salle. Les gens étaient vraiment… Il y a beaucoup de gens qui regardent leur BlackBerry après quelques minutes dans les conférences, parce que c’est ennuyeux. Et là, personne n’a vraiment regardé son BlackBerry. Je pense qu’il a bien réussi son premier discours ».
Nicolas Sarkozy a parlé pendant une petite heure de la crise européenne et des pays émergents. Il n’a pas répondu aux nombreux journalistes qui l’attendaient devant l’hôtel Waldorf sur Park Avenue, mais il a fait quelques confidences aux participants. « Il nous a dit qu’il avait pris cinq mois de vacances et qu’il a été surpris d’autant apprécier cela ».
Nicolas Sarkozy fait son entrée dans le cercle très fermé des conférenciers de luxe rémunérés jusqu’à 200 000 ou 300 000 dollars par jour, comme Tony Blair ou Bill Clinton.