Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Profitant du léger coup de pousse qu’il a enregistré dans les sondages après la convention de Tampa, Mitt Romney bat le fer quand il est chaud. Après la visite en Louisiane où il a réconforté les victimes d’Isaac, il était hier à Cincinnati, dans l’Ohio, Etat crucial s’il veut gagner. C’est un Romney revigoré qui profitant de la reprise de la saison de football américain a déclaré que le pays avait besoin d’un nouveau coach, après les piètres résultats de Barack Obama :
« Nous allons reprendre le contrôle de notre pays, Nous allons redonner à l’Amérique sa force, pour vous, pour vos enfants, pour notre avenir ».
Barack Obama, lui, était de retour dans l’Iowa, l’Etat qui lui avait porté chance pendant les primaires de 2008. Il s’est moqué de la Convention de Tampa, où aucun plan concret n’a été présenté. Il a accusé les républicains d’avoir des idées du siècle dernier. On aurait pu regarder leur convention sur une télé en noir et blanc, a-t-il ironisé :
« Jeudi soir, je vais présenter un programme qui sera meilleur pour vous, un programme qui permettra à l’économie de croître, qui créera de bons emplois et renforcera la classe moyenne ».
Avant d’arriver à Charlotte mercredi pour y recevoir l’investiture de son parti, le président se rendra dans quatre autres Etats bascule pour y répéter le même message : « Je suis le candidat de la classe moyenne. Mon rival ne peut pas comprendre vos problèmes ».