Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
En se rendant dans la région dévastée par la tempête Isaac, Mitt Romney, accompagné du gouverneur républicain de la Louisiane, Bobby Jindal, a voulu prendre de vitesse Barack Obama qui ne visitera la Nouvelle-Orléans et ses environs que lundi.
Romney a aussi voulu montrer par sa présence qu’il n’était pas insensible aux difficultés des sinistrés et qu’il compatissait à leur malheur. Il a souvent été critiqué pour son manque d’empathie pour les masses, une impression qu’il a essayé de dissiper dans son discours de jeudi soir.
Mais Barack Obama n’a pas voulu laisser la vedette à son rival. Il a marqué, à la base militaire de Fort Bliss au Texas, le deuxième anniversaire de la fin des opérations de combat des forces américaines en Irak qu’il avait ordonnée en août 2010.
Répondant aux critiques de Romney qui lui reproche une certaine mollesse en matière de défense, Obama a déclaré qu’il n’hésiterait pas à utiliser la force quand la sécurité des Etats-Unis serait menacée, promettant aux soldats qu’ils recevraient de son administration tout le soutien et l’équipement dont ils auraient besoin pour le succès de leur mission.
Mais en dépit de ces promesses, les sondages montrent que Mitt Romney jouit d’une plus grosse popularité auprès des militaires et des anciens combattants.