Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Jusqu’à présent, les autorités politiques du Texas s’étaient systématiquement opposées aux tests demandés par Hank Skinner. Et les différents tribunaux avaient suivi les réquisitions du parquet, refusant par deux fois que les tests soient réalisés en 2003 et en 2009.
Lundi 4 juin, le ministre texan de la Justice s’y est dit favorable. Il faut dire que l’opinion publique a évolué sur la question ces dernières années, affirme l’épouse de Hank Skinner, Sandrine Ageorges.
« Même dans la communauté des gens qui sont pour la peine de mort, il n’y a pas d’explication logique », affirmait déjà, l'an dernier, Sandrine Ageorges, l'épouse de Hank Skinner.« Ils disent : mais attendez, si vous êtes convaincus de cette culpabilité, ces tests, ils nous coûtent zéro, faites-les quoi ! il n’y a aucune logique derrière ce blocage ».
L’avis rendu ce lundi 4 juin pèsera sans doute sur la décision de la cour d’appel qui pourraient se prononcer d'ici la fin de la semaine prochaine.