En Argentine, la crise YPF conforte la popularité de Cristina Fernandez de Kirchner

Grande manifestation de soutien à la présidente Cristina Fernández de Kirchner ce vendredi 27 avril 2012, à Buenos Aires. Devant une foule composée en majorité de jeunes, la chef de l’Etat argentine a dressé le bilan de son mandat et de celui de son prédécesseur et époux Nestor kirchner, décédé en 2010, avant de défendre une nouvelle fois l’expropriation de la compagnie pétrolière YPF, jusqu’ici contrôlée par le groupe espagnol Repsol.

La renationalisation d’YPF a été un des thèmes principaux du discours de Cristina Fernández de Kirchner. Le meeting avait été organisé pour commémorer le neuvième anniversaire de l’élection qui a porté Nestor Kirchner au pouvoir en avril 2003.

Devant plus de 100.000 personnes, et après avoir rappelé dans quelle situation se trouvait alors l’Argentine, la présidente a passé en revue les acquis économiques et sociaux de ces neuf ans, pour y inclure, enfin, la prise de contrôle par l’Etat de l’ancienne compagnie nationale, privatisée dans les années 90 au profit du groupe espagnol Repsol.

Elle a également remercié l’opposition pour son soutien qui a permis que le projet de loi portant expropriation de 51% du capital d’YPF soit adopté à la quasi unanimité par le Sénat : «Je reconnais et remercie l’appui qu’elle a apporté, non au gouvernement mais au pays, en nous accompagnant dans notre projet de récupération de nos gisements pétroliers.»

La loi devrait être définitivement adoptée par la Chambre des députés. Avec la renationalisation d’YPF, Cristina Fernández de Kirchner a rassemblé derrière elle les principales forces politiques du pays et atteint un nouveau pic de popularité.

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