La semaine prochaine, la caravane électorale des primaires républicaines s'arrêtera d'abord dans l'Illinois, un Etat que Mitt Romney devrait remporter sans trop de problème. Et il aura besoin de cette victoire, car la Louisiane qui votera quatre jours plus tard est plutôt acquise à Rick Santorum.
Puis après, la course à l'investiture va s'accélérer. Les délégués ne seront plus désignés à la proportionnelle. A partir d'avril prochain, celui qui gagne rafle la mise, à savoir tous les délégués d'un Etat. Ce système permettra au favori Mitt Romney de creuser plus facilement l'écart face à son principal challenger Rick Santorum.
Malgré ses deux victoires d'hier, mardi 13 mars, le candidat ultra-conservateur Rick Santorum demeure loin derrière le richissime mormon, en termes de délégués. Santorum a pu en rassembler à peine 250 au total, contre 460 pour Romney.
Reste le troisième homme, Newt Gingrich. Avec 139 délégués à son compte, la pression s'accentue pour qu'il jette l'éponge. Il n'a plus aucune chance de renverser la tendance. Mais l'ancien président de la Chambre des représentants s'accroche au wagon. Têtu, Gingrich ne veut pas admettre que la course à l'investiture est devenue un duel entre deux candidats, Mitt Romney et Rick Santorum.