Paris, Londres, Francfort, New York, Tokyo : toutes les bourses ont terminé la semaine dans le rouge et la plus grande prudence s'impose pour celle qui commence.
Les marchés resteront incertains jusqu'à la publication dans les prochains jours d'indicateurs portant sur la vente de logements neufs aux Etats-Unis et une nouvelle estimation de croissance au 2e semestre. Ils confirmeront ou non les craintes de récession qui perturbent tant les marchés.
En Europe le manque de décisions politiques fortes va continuer à entretenir la morosité et notamment sur les valeurs bancaires, celles qui ont été les plus chahutées la semaine dernière perdant parfois plus de 4% en une seule séance.
La société générale est au cœur de la tempête. Son PDG Fréderic Oudéa estime que la nervosité autour des valeurs bancaires risque bien de durer jusqu'à fin octobre, date de la publication des résultats du 3eme trimestre. Et même si la Société Générale fait alors la preuve qu'elle n'a pas de problème, cela laisse présager encore quelques séances boursières agitées.