Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Partout où il s’est rendu, Barack Obama a été bien reçu, mais il a entendu beaucoup de plaintes sur le chômage, l’économie, et surtout la paralysie de Washington. Cela lui a fourni l’occasion de critiquer les républicains : « La seule chose qui nous empêche d’adopter des lois sur la relance et la création d’emploi, c’est le refus d’une faction du Congrès de placer le pays avant leur parti. Cela doit cesser. Notre économie ne peut se le permettre », a-t-il martelé tout au long de sa tournée.
La Maison Blanche a fait savoir que le président annoncerait à la rentrée, le mois prochain, un plan pour créer des emplois et relancer la croissance. Il compterait aussi remettre sur le tapis son projet de réduction du déficit de 4 000 milliards de dollars comprenant une hausse des impôts pour les plus riches. Dans l’Illinois hier, il a déclaré que « l’on ne devait pas avoir à choisir entre mettre de l’ordre dans la fiscalité et créer des emplois et de la croissance ».
Il entend donc s’attaquer d’abord au sous-emploi et à la croissance, et ensuite à la réduction de la dette, ce que recommande nombre d’économistes. Mais il va se heurter de nouveau à l’opposition des conservateurs qui ne veulent que couper les dépenses publiques. Avec 26 % seulement des Américains approuvant sa gestion de l’économie, Barack Obama doit passer à l’action.