Françaises tuées en Argentine : un suspect confondu par son ADN

Gustavo Lasi, un des huit suspects retenus dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des deux étudiantes française en Argentine, a été confondu par son ADN, qui correspond à celui trouvé sur le corps d’une des victimes. Après la découverte de l’arme du meurtre et les aveux d’un des suspects, c’est une nouvelle avancée pour l’enquête.

L’enquête sur la mort des deux Françaises en Argentine avance. Une semaine après la découverte de la carabine ayant servi à tuer Cassandre Bouvier et Houria Moumni, les enquêteurs viennent de faire une autre découverte cruciale. Mardi 16 août, un des suspects, Gustavo Lasi, a été confondu par les tests ADN effectués à partir du sperme prélevé sur une des victimes.

Ce jeune fonctionnaire à temps partiel, parfois employé comme guide dans la réserve naturelle de la Quebrada de San Lorenzo, fait désormais partie des principaux suspects. L’enquête avait déjà révélé qu’il s’était retrouvé en la possession d’un appareil photo et d’un téléphone portable ayant appartenu aux victimes, et qu’il aurait essayé de dissimuler l’arme du double meurtre. Son père, qui l’aurait aidé à cacher la carabine, et sa petite-amie, à qui Gustavo Lasi aurait offert l’appareil photo et le téléphone portable, ont été entendus par le juge en charge de l’enquête.

Selon les enquêteurs, les deux étudiantes françaises auraient été battues puis tuées par balles peu après leur arrivée dans la réserve naturelle de San Lorenzo dans l’après-midi du 15 juillet. Le mobile serait l’agression sexuelle et non le vol. Huit suspects sont actuellement détenus dans le cadre de l’enquête. L’un deux, Santos Vera, un jardinier de 37 ans, a déjà avoué sa participation à l’agression.

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