Avec notre correspondant à Washington, Pierre-Yves Duga
Wall Street vient de connaître sa pire semaine depuis près de trois ans. Même les chiffres de l’emploi meilleurs que prévu publiés le 5 août, n’ont pas rassuré les investisseurs quant au risque d’un glissement de l’Amérique en récession et d’une crise financière sans précédent en Europe.
La réaction ce lundi 8 août de Wall Street à la dégradation des Etats-Unis par l’agence Standard and Poor’s est très attendue. Mais paradoxalement surtout sur les marchés d’action et moins sur le marché obligataire.
Demain, le comité monétaire de la FED donnera peut être un signal sur sa position sur la croissance qui se révèle bien plus fragile que prévu. Mais Wall Street souffrirait aussi beaucoup cette semaine si les Européens échouaient à nouveau à rétablir la confiance dans les finances de l’Italie de l’Espagne.