Avec notre correspondant à Caracas, Francois-Xavier Freland
Hugo Chavez solennel, sobre, le visage fermé. C'est ainsi qu'est apparu aux Vénézuéliens, celui que tout le monde attendait, depuis sa première intervention chirurgicale, le 10 juin dernier pour un abcès pelvien.
Flanqué d'un drapeau vénézuélien et d'un portrait de Simon Bolivar, le héros de l'indépendance, le président vénézuélien était visiblement ému à l'heure d'annoncer à la nation qu'il avait été opéré une seconde fois, pour une tumeur cancérigène dans la même région de l'abdomen, sans donner plus de détails. C'est, la voix tremblante, qu'il a levé le voile sur sa maladie :
« Malgré l'évolution favorable de la première intervention. On a découvert des choses suspectes, provenant de la formation de cellules nouvelles, qui n'avaient pas été découvertes jusque là. L'existence d'une tumeur avec des cellules cancérigènes ».
Après avoir fait le point sur sa santé, accusant au passage, la manipulation des secteurs de l'opposition, le président Chavez a repassé les moments forts de sa carrière. Son coup d'état en 1992, son élection inespérée en 1998, et tous les grands moments de sa lutte politique.
Evoquant sa révolution, il a estimé avoir sorti le pays de l'abîme remerciant dans cette tâche, Dieu, lui même. Enfin, Hugo Chavez a dit qu'il reviendrait, sans donner de date.