Selon « El Nuevo Herald », journal basé à Miami, le président vénézuelien Hugo Chavez se trouverait dans un état de santé critique, compliqué, mais sa vie ne serait pas en danger. Des informations obtenues par les services secrets américains à Cuba.
Par cette même source, le quotidien français « Le Monde » avait appris, il y a quelques années, que Fidel Castro, grand ami d’Hugo Chavez, était tombé malade. Et comme à Cuba, l'état de santé du président, au Venezuela, relève du secret d'Etat.
Officiellement, aucun rapport médical n’évoque la gravité de l'opération subite par Chavez il y a plus de trois semaines. « Notre président va bien et nous l'aurons encore pour longtemps », a juste fait savoir le vice-président vénézuélien. Elias Jauo accuse d'ailleurs la droite nationale et internationale de se frotter déjà les mains en parlant de la mort du président.
Quand à la presse dominicale, elle titre aujourd'hui sur la « mystérieuse maladie » du président qui devient un « enjeu national ». Il faut dire que le concerné ne fait pas grande chose pour calmer les rumeurs. Il semble plutôt s'inspirer de ce dicton de l'écrivain français Victor Segalen : « Je règne par l'étonnant pouvoir de l'absence ».