La défense de DSK pourrait plaider une relation «consentie»

Avant une nouvelle comparution devant la justice new yorkaise vendredi, les avocats de DSK sont en train de déterminer leur stratégie de défense. La presse de New York croit savoir qu’ils plaideront une relation sexuelle avec consentement entre le directeur du FMI et la femme de chambre de l’hôtel Sofitel.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

C’est une petite phrase prononcée par l’avocat de DSK devant le tribunal de Manhattan : « Les preuves de l’accusation ne permettront pas d’avérer une relation forcée », a dit Benjamin Brafman.

Quelques mots qui font les choux gras de la presse new yorkaise. Car s’il n’y a pas eu de relation forcée, « il y a eu une relation quand même », affirme le New York Post, une relation « consentie ». Le journal cite également une source proche de la défense qui confie la possibilité d'un consentement.

« Ma cliente a été agressée »

Ces suggestions ont poussé l’avocat de la jeune femme à s’exprimer pour la première fois. « Ma cliente a été agressée, elle a cherché à fuir et elle a tout de suite alerté la sécurité », a dit Jeffrey Shapiro, devant plusieurs chaînes de télévision américaines, ajoutant qu’elle ne savait même pas qui était l’homme dans cette chambre, avant de voir son visage à la télévision après l’agression.

La justice new-yorkaise décidera vendredi si DSK doit être relaxé ou s’il y a suffisamment d’éléments à charge pour instruire un procès.

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