C'est un rapport des gardes-côtes américains qui met en cause Transocean et sa plateforme Deepwater Horizon, à l'origine de la marée noire. La société basée en Suisse a mal entretenu ses plateformes, selon le rapport, et n'a pas remplacé des pièces essentielles de la tête du puits de forage.
Au moment de l'explosion, le 20 avril 2010, le capitaine de la plateforme a perdu du temps précieux, en attendant une autorisation avant d'arrêter le flux de gaz inflammables. De plus, l'employée de service ne savait pas qu'elle devait enclencher le système d'arrêt d'urgence du puits. L'équipage de la plateforme n'était pas préparé à l'éventualité d'une explosion et les exercices d'alerte étaient faits de façon sommaire.
BP a poursuivi en justice Transocean, mais aussi deux sociétés partenaires, Halliburton et Cameron International, pour négligence. A son tour, Transocean a déposé une plainte contre BP. La société met en cause les conclusions du rapport des gardes-côtes américains, soulignant surtout que, sept mois avant l'accident, ils avaient inspecté la plateforme et l'avaient jugée conforme aux règles de sécurité.