A Washington, Nicolas Sarkozy «consulte le partenaire américain» sur le prochain G 20

En déplacement à Washington le 10 janvier, Nicolas Sarkozy a rencontré Barack Obama pendant un peu plus de deux heures à la Maison Blanche. Un déjeuner de travail consacré aux grandes questions internationales parmi lesquelles le terrorisme ou la situation en Iran et au Proche-Orient. Préalablement, les deux chefs d'Etat ont évoqué les prochains G8 et G20 présidés par la France, mais aucune annonce concrète n’a été faite à l'issue de cet entretien.

Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes

L'Elysée avait prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à des annonces, à l'issue de ce rendez-vous entre les deux chefs d'Etat. Il s'agissait, pour Nicolas Sarkozy qui avait sollicité cette entrevue, de « consulter le partenaire américain » sur les questions qui devront être abordées lors du prochain G20.

Le président français souhaite initier une réforme du système monétaire international, notamment par le renforcement du rôle du FMI (Fonds monétaire international). Il était, en quelque sorte, venu chercher l’accord de son homologue américain sur ces thèmes. Mais les deux hommes en sont restés à des déclarations d’intention. Les ministres des Finances français et américain : Christine Lagarde et Timothy Geitner doivent se revoir rapidement, a indiqué l’Elysée en milieu d’après-midi.

C’est un Nicolas Sarkozy visiblement rassuré par les entretiens qu’il a eus avec Barack Obama qui a quitté Washington vers 16h, heure locale. Devant la presse, le président américain a répété son amitié pour son homologue français, l’appelant par son prénom à plusieurs reprises.

Ce n’était que la seconde fois que Nicolas Sarkozy avait les honneurs du bureau ovale, à la Maison Blanche. Peut-être, craignait-il que sa visite soit éclipsée par la tuerie du 8 janvier 2011 dans l’Arizona dont il a été question, bien entendu, lors de l’entretien entre les deux hommes.

Avant de regagner Paris dans la nuit, Nicolas Sarkozy s’est envolé pour New York, où il devait s’entretenir avec le roi saoudien Abdallah et le Premier ministre libanais Saad Hariri.

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