Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Bill Richardson a tenu a préciser qu’il n’était pas en Corée du Nord comme émissaire des Etats-Unis. Il dirige une petite délégation américaine invitée par le gouvernement nord-coréen, comprenant le journaliste de CNN, Wolf Blitzer.
Cette invitation de Pyong Yang est interprétée par Washington comme un signe du régime de Kim Jong Il de faire baisser la température. C’est bien l’objectif que vise l’ancien ambassadeur à l’ONU de Bill Clinton : réduire les tensions entre les deux Corées. Il a présenté à ses interlocuteurs une série de propositions pour calmer le jeu.
Des informations importantes sur le climat politique qui règne
Bill Richardson a eu l’impression, lors de ses premiers entretiens, que c’était aussi le désir de Pyongyang. Il devait voir ce dimanche 19 décembre 2010 un général chargé de la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées. Il a été servie par la météo qui a forcé le report des exercices prévus par les militaires du sud. Le nord avait menacé son voisin de représailles si les manoeuvres avaient lieu.
Le gouverneur a qualifié la situation de « poudrière ». Même s’il est peu probable qu’il soit reçu par Kim ou par son fils qui doit lui succéder, Bill Richardson rapportera des informations importantes sur le climat politique qui règne et il sera très sollicité à son retour par l’administration Obama, qui voudra recueillir ses impressions d’un pays qu’il connait bien pour y avoir effectué déjà plusieurs missions dans le passé, et y avoir établi de bons contacts.