Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Le ministre américain a déclaré que l’administration Obama avait décidé de limiter les forages aux zones actuellement actives. Pas de nouvelles concessions accordées jusqu’en 2017.
C’est une volte-face de l’administration Obama qui en mars avait indiqué son intention d’étendre l’exploitation du pétrole et du gaz off-shore afin d’effectuer une transition en douceur vers de nouvelles sources d’énergie.
Mais il y a eu depuis la marée noire de BP qui a amené le gouvernement à être plus prudent. La décision de Washington a provoqué la joie des environnementalistes et la déception des pétroliers et de certains parlementaires.
Le sénateur Bill Nelson est aux anges : les plages de Floride seront épargnées, Mais la sénatrice démocrate de Louisiane, Marie Andrieu se joint à d’autres élus républicains qui se plaignent du coût économique pour leur région. Un représentant de la Chambre de commerce estime que la mesure est un encouragement pour les compagnies pétrolières à aller investir à l’étranger.
Et le parlementaire Doc Hasting ajoute : la réponse à la marée noire n’est pas de renoncer, mais de mettre en œuvre les réformes qui feront du forage aux Etats-Unis le plus sûr du monde.