Halliburton avait pourtant réalisé avant l'accident quatre tests sur le ciment utilisé. Mais trois d'entre eux indiquaient que le produit était instable et ne répondait pas aux normes industrielles. Le résultat de l'un de ces trois tests a été transmis le 8 mars à BP qui n'a pas réagi.
L'un des enquêteurs précise que rien n'indiquait que Halliburton avait vraiment alerté BP sur des informations concernant la stabilité des mousses. Un autre test effectué par Halliburton une semaine avant l'explosion révélait lui aussi que le matériau était instable, mais ces conclusions n'ont jamais été transmises à BP.
De son côté Halliburton reconnaît dans un communiqué qu'il n'a pas effectué ce test sur les mousses. La composition du ciment n'est peut-être pas la seule cause de l'explosion, mais les sept enquêteurs indiquent dans leur rapport que si le ciment avait été efficace pour contenir la pression du gaz et du pétrole dans le puits, il n'y aurait pas eu d'accident. Une enquête interne de BP identifiait le ciment défectueux comme étant la cause principale de l'explosion.