Pour BP, les décisions techniques prises par plusieurs compagnies et équipes de travail sont en cause et c’est tout un enchaînement d'erreurs qui a abouti à la catastrophe. Le rapport pointe la responsabilité des cimentiers, pour commencer, dont les structures ont échoué à contenir les hydrocarbures. En cause, la société de services pétroliers Halliburton.
Puis, il y aurait eu une lecture défaillante des tests de pression et sur ce point la compagnie Transocean, spécialiste mondial du forage dont le siège est en Suisse, et BP seraient fautifs.
Le système d’alerte, quant à lui, aurait été globalement défaillant lors de l’arrivée de gaz dans les salles des machines de la plateforme.
Enfin, certains composants de la pièce maîtresse, la fameuse valve de sécurité, devaient être hors service, rendant le dispositif défectueux.
Mené par le chef de la sécurité de BP, ce rapport reste très discret sur les erreurs imputables au géant pétrolier. Il indique clairement la ligne de défense qui sera utilisée devant les tribunaux.
La lutte contre les dégâts de la marée noire est loin d'être terminée mais déjà commence une autre bataille : celle qui va se dérouler sur le plan juridique.