Les trois guérilleros sont soupçonnés de rébellion, d'utilisation de méthodes de guerre, meurtres et séquestrations. L’un serait membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), les deux autres militant au sein de l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste), autre groupe de la guérilla colombienne.
De fortes tensions caractérisaient les relations entre les deux pays latino-américains. Mais en 2009, elles atteignent leur apogée. La Colombie avait accusé le Venezuela de servir de base-arrière aux guérilleros. En réponse, le Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec Bogota.
Depuis l'arrivée au pouvoir de nouveau chef de l'Etat colombien, les relations entre les deux pays semblent connaître un nouveau départ. Plusieurs accords économiques et sécuritaires ont d’ailleurs été signés en début de mois entre le président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue colombien Juan Manuel Santos.
Pour Daniel Pécaud, directeur d'études à l'Ecoles des hautes études en sciences sociales à Paris, ce réchauffement des relations entre les deux pays s’explique avant tout par des motivations économiques.