Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Devant un public démocrate totalement conquis, Barack Obama joue à domicile à Chicago. Le président américain est détendu. Les slogans de la campagne présidentielle de 2008 fonctionnent encore.
« Il y a deux ans, vous avez défié le sens commun à Washington », rappelle le président américain. « Ils disaient : vous ne pourrez pas vaincre le cynisme de notre politique. Ils disaient non, vous ne pouvez pas. Que dites-vous ? Yes we can (Oui nous pouvons) »..
Mais à trois semaines des élections de mi-mandat, le Parti démocrate est toujours en mauvaise posture. Aux slogans du passé, il faut ajouter ceux d'aujourd'hui. « Ils espèrent que vous allez rester chez vous, amorphes. Ils comptent sur votre silence, sur votre amnésie. Chicago ! prouvez leur le contraire ».
Il faut aller voter, martèle Obama. Pour le candidat au Sénat et pour celui à la mairie au mois de février 2011. Le président américain ne résiste pas : clin d'œil à Rahm Emanuel qui vient de quitter la Maison Blanche. « Au fait, avez-vous vu mon chef de cabinet ? demande ironiquement Barack Obama. « Je regarde partout et je me demande, que s'est-il passé ? »