Avec notre envoyée spéciale à Copiapo, Claire Martin
C’est sous les applaudissements que la dernière pièce de la sonde est arrivée à la mine San José. Il s’agit de la pointe de la machine, le marteau. Complète, la perforeuse a pu enfin commencer à creuser. L’opération San Lorenzo entre dans sa phase finale, comme le titrent les journaux chiliens. C’est le président Sebastian Pinera qui a appelé ainsi l’opération, du nom du saint patron des mineurs.
Les risques de l'opération San Lorenzo
La perforeuse sera en activité 24h/24, pour atteindre le plus rapidement possible les mineurs bloqués à 700 mètres sous terre. Elle creusera d’abord un puits de 38 cm pour l’élargir ensuite à 66 cm. Une opération qui devrait durer quatre mois, au plus. Son plus grand risque : celui de perforer une nappe d’eau souterraine et d’inonder les 33 mineurs. Quant au risque d’éboulement, certains l’estiment peu probables, puisque la roche est très dure. Mais d’autres sont plus sceptiques : un débat de spécialistes, qu’ils devront résoudre au fur et à mesure du forage.