Pour éviter au maximum que de tels accidents se reproduisent, le gouvernement chilien a annoncé que des moyens financiers supplémentaires seront destinés à contrôler la sécurité dans les mines. Par ailleurs une révision de la législation va être lancée. Tout d'abord, le service national de géologie et des mines, l'organe régulateur du secteur, consacrera désormais 56 millions de dollars, au lieu de 24 chaque année, aux contrôles de sécurité. Fin 2011, le nombre des techniciens chargés de ce contrôle aura plus que doublé.
Un comité d'experts pour réformer la sécurité
Une structure nouvelle, la Superintendance des Mines, aura pour mission d'autoriser l'exploration et l'exploitation minière et de sanctionner les infractions. Enfin un comité de 12 experts va, dans les trois mois, faire des recommandations de modification de la législation en vigueur en matière de sécurité. L'accident de San José démontre une fois de plus la différence entre les règles appliquées dans les grands groupes miniers et les petites exploitations. San José, qui ne compte que 150 salariés, avait déjà eu à déplorer un accident mortel il y a trois ans.