Les mineurs chiliens parlent avec leurs familles

Alors que les opérations de forage, destinées à créer un puit de secours pour évacuer les 33 mineurs chiliens piégés dans la mine de San José depuis début août, doivent débuter lundi 30 août, les familles ont pu, pour la première fois, parler à leurs proches par téléphone. 

Avec notre envoyée spéciale à Copiapo, Claire Martin

La messe du dimanche résonne dans le campement. Plusieurs centaines de mètres plus haut, tout près de l’orifice qui sert de lien de communication entre les mineurs et l’extérieur, quelques personnes font la queue. Un représentant de chaque famille va pouvoir parler de vive voix, pour la première fois, avec les mineurs. Darwin Contreras, lui, vient de parler à son frère Pedro.

 Tout le monde attend le début du forage

« On a eu une communication de 30 secondes. Très court. Mais le fait d’écouter sa voix, je suis content. Là, je me suis vraiment rendu compte qu’ils vont bien, raconte Darwin. De fait je crois qu’ils vont mieux que nous autres dehors. Ils ont beaucoup de force. Ils sont d’une autre envergure ces gars-là. Chaque famille a eu un peu de temps. Selon le psychologue, il faut commencer par étapes. Il fallait éviter qu’on ne craque émotionnellement, des deux côtés, eux en-bas ou nous en-haut. »

Les mineurs vont bien, ils ont le moral, ils sont en bonne santé. La tranquilité des mineurs a rassuré les familles. Même si toutes attendent qu’aujourd’hui, les travaux de la sonde qui doit les sortir de là commencent enfin !

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