Avec notre envoyée spéciale à Copiapo, Claire Martin
La messe du dimanche résonne dans le campement. Plusieurs centaines de mètres plus haut, tout près de l’orifice qui sert de lien de communication entre les mineurs et l’extérieur, quelques personnes font la queue. Un représentant de chaque famille va pouvoir parler de vive voix, pour la première fois, avec les mineurs. Darwin Contreras, lui, vient de parler à son frère Pedro.
Tout le monde attend le début du forage
« On a eu une communication de 30 secondes. Très court. Mais le fait d’écouter sa voix, je suis content. Là, je me suis vraiment rendu compte qu’ils vont bien, raconte Darwin. De fait je crois qu’ils vont mieux que nous autres dehors. Ils ont beaucoup de force. Ils sont d’une autre envergure ces gars-là. Chaque famille a eu un peu de temps. Selon le psychologue, il faut commencer par étapes. Il fallait éviter qu’on ne craque émotionnellement, des deux côtés, eux en-bas ou nous en-haut. »
Les mineurs vont bien, ils ont le moral, ils sont en bonne santé. La tranquilité des mineurs a rassuré les familles. Même si toutes attendent qu’aujourd’hui, les travaux de la sonde qui doit les sortir de là commencent enfin !