Depuis la pose d'un entonnoir géant à la mi-juillet, le pétrole a quasiment cessé de s'écouler, ce qui était la condition pour mettre en place l'opération « Static Kill ». Il s'agit d'injecter une solution faite d'eau et de matières solides dans la valve anti-explosion du puits. C'est un moyen de retenir le brut par le haut afin de pouvoir ensuite colmater les autres brèches avec du ciment. De plus, le rôle du dôme de confinement est très important : il empêche en effet la solution introduite de s'évacuer avec le pétrole.
Selon Thad Allen, le coordinateur des opérations, cette étape n'est pas la dernière : il reste encore la procédure, dite « Bottom Kill » C'est en effet lors de cette dernière opération que le réservoir du puits endommagé sera refermé à la base même, avec du béton, et en utilisant le puits de secours situé à 4 000 mètres sous le fond marin.
Les ingénieurs de BP espèrent que cette procédure ultime sera celle qui va définitivement arrêter la fuite. Cependant cette dernière phase ne pourra commencer qu'environ une semaine après la fin de «Static Kill » car il faut attendre que le ciment soit bien solide sur la partie supérieure avant de se concentrer sur la cavité principale.