Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Parmi la douzaine de bâtiments retournant près du puits, la plateforme de forage « Development Driller III », travaille sur l’un des puits de dérivation qui devrait permettre de boucher définitivement la fuite le mois prochain.
L’amiral Thad Allen qui supervise les opérations pour le gouvernement américain a dit qu’il faudrait entre 24 à 36 heures avant que la plateforme atteigne le puits de secours et, après cela, une bonne semaine avant qu’elle puisse recommencer à forer.
Avec les ouragans, « nous sommes obligés de jouer au chat et à la souris » a dit l’amiral Allen qui avait ordonné le vendredi 23 juillet dernier, le retrait des personnels travaillant près du puits, ainsi que les équipes de nettoyage sur les plages. Seul le bateau filmant constamment l’entonnoir, qui depuis dix jours a stoppé le flux de pétrole, est resté sur les lieux.
Bonnie ayant perdu de son intensité, la décision a été prise de reprendre les opérations. Selon Jane Lubchenco, de l’Agence atmosphérique et océanique, la tempête pourrait avoir des effets bénéfiques en aidant à dissoudre le pétrole à la surface ou en l’éloignant des côtes.
D’autres experts en revanche craignent que le brut n’ait été poussé vers les rives et dans les terres. Mais d’une façon générale, tout le monde est d’accord pour reconnaître que Bonnie a fait plus de peur que de mal.